associations ont enfilé leur pyjama pour réclamer le développement des
trains de nuit. Avec leur doudou et leur destination placardée dans le dos.
Rome, Bordeaux, Strasbourg… autant de villes qui ne peuvent pas être
reliées par un train de nuit.Après le retour du train de nuit Paris-Marseille-Nice en 2021, le
gouvernement a mis à l’étude la construction de 600 nouvelles voitures
couchettes. “*Depuis, rien n’avance et les nouvelles lignes annoncées ne
sont pas encore financées*”, dénonce Nicolas du collectif. En attendant, la
mobilisation se fait donc nationale : samedi à Marseille et à Rennes et
aujourd’hui à Nice.
Au milieu des manifestants, les élus marseillais Sébastien Barles et Hervé
Menchon (Les Ecologistes), Théo Challande Névoret (Printemps Marseillais)
mais aussi le député LFI Manuel Bompard sont venus apporter leur
soutien. “*Nous
allons interroger le gouvernement sur le calendrier qu’il prévoit pour ces
lignes de nuit*”, insiste Manuel Bompard. Le député plaide en effet pour “*le
train comme le meilleur investissement pour des transports écologiques*”.
Tandis que les manifestants espèrent aussi, avec le déploiement de ces
trains de nuit à faible empreinte carbone, voyager à l’économie.
En attendant de glisser leur pyjama sur les couchettes d’un
Marseille-Milan, ils entonnent leur doux refrain (sur l’air de *Vive le
vent*) : “*Vive le train, vive le train, vive le train de nuit… qui nous
fait voyager loin sans ruiner la planète*.”
Source : La Provence
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