La nuit a été tout sauf tranquille pour les passagers de l’Intercités de
nuit, qui ont dû prendre des bus, puis dormir dans une « rame dortoir »
dans la Creuse, avant d’arriver à Aurillac.
Ça déraille déjà, relate Le Huffington Post.
La ligne de train de nuit Paris-Aurillac, supprimée il y a 20 ans, faisait
son deuxième trajet entre la capitale et la commune du Cantal dans la nuit
de vendredi 15 à samedi 16 décembre. Malheureusement pour les passagers qui
espéraient se réveiller sans encombre en Auvergne, une panne les a sortis
de leur torpeur.
Comme le rapportent nos confrères d’Ouest France, l’Intercités de nuit
s’est arrêté brusquement à La Souterraine (Creuse) vers 22h30. En cause : «
Une surtension dans la machine », expliquent des agents de la SNCF. Après
deux heures d’arrêt, le contrôleur a demandé aux passagers de descendre du
train, en pleine nuit.
Cinq bus sont venus récupérer les voyageurs pour les amener à Limoges ou
Brive-la-Gaillarde. Une fois arrivés à Brive-la-Gaillarde, pour les
voyageurs continuant vers Aurillac, le chemin est encore semé d’embûches.
Une « rame dortoir » les attend. Concrètement, c’est un train, à quai, dans
lequel ils vont pouvoir se reposer et patienter quelques heures, le temps
que la rame en panne arrive elle-même à Brive.
Ce n’est qu’à 5h du matin, soit près de sept heures après la panne, que les
passagers remontent alors dans le train, retrouvent leur place. Et c’est
reparti, en route pour le terminus.
La SNCF a expliqué qu’elle ne pouvait pas laisser les passagers patienter
dans le train stationné à La Souterraine pour des raisons de sécurité. Et
malgré une nuit très mouvementée pour les usagers, le train est arrivé à
Aurillac à 7h30, à l’heure prévue !
Les désagréments n’ont pas eu l’air de décourager les amoureux du train de
nuit, à l’image de cet « Auvergnat d’origine » qui écrit sur X (ex-Twitter)
: « C’était un honneur de prendre pour la 1re fois l’intercités (….)
Malgré une panne du train à La Souterraine, une partie en car et de la
fatigue, on survit ! » Un autre internaute a, lui aussi, préféré rire de
cette mésaventure : « Je recommande cet escape game ! ».
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