Des élus dénoncent la suppression jusqu’en janvier du train de nuit Paris-Briançon


“Pas de suppression du train de nuit Paris-Briançon mais des itinéraires
alternatifs!”, ont affirmé des élus des Hautes-Alpes, ce dimanche dans un
communiqué de presse.

Dans ce communiqué, Valérie Rossi, députée des Hautes-Alpes (membre du
groupe des députés Socialistes et Apparentés) a annoncé avoir écrit une
lettre en fin de semaine, co-signée avec Guillaume Gontard, sénateur de
l’Isère (président du groupe Ecologiste, Solidarité et Territoires),
Stéphane Coppey président de “Destination Trains de Nuit” et Alice
Prud’homme vice-présidente et élue à l’Argentière-La Bessée, adressée à la
directrice et au directeur adjoint d’Intercités.

L’objectif, “unir leurs voix pour manifester leur mécontentement”
concernant la disparition de ce train de nuit à partir de fin 2024 jusqu’en
2025, en raison de travaux de maintenance.

D’autant plus que depuis le 14 septembre dernier, les trains de nuit ont
été largement réduits. A la place, des autocars ont été mis à disposition.
Une solution déjà critiquée par certains usagers sur les réseaux sociaux.

“Le car de nuit c’est horrible pour dormir niveau confort et les
arrêts…”, écrit une internaute sur Facebook. “Interminable, WC non mis à
disposition donc enfants comme 4e âge obligés de sortir faire les besoins à
même le bord de route, et je n’imagine pas “dormir” dans des cars non
adaptés”, dénonce une autre.

Les élus demandent “des explications complémentaires sur ces suppressions,
mais aussi la remise à plat de ce plan de transport affectant un territoire
dont il constitue la ligne de vie”.

Pour faire comprendre comment cette suppression va affecter le
fonctionnement du territoire, les signataires prennent l’exemple du
rassemblement international Ice Climbing, programmé du 13 au 19 janvier
2025 dans le Pays des Ecrins. “Un évènement moteur pour l’économie”,
soulignent-ils, avec “près de 200 personnes qui empruntent d’habitude le
train de nuit Paris-Briançon”.

Comme l’objectif affiché est de recourir au maximum “aux mobilités les
moins carbonées”, “les organisateurs ont donc besoin que le train de nuit
Paris-Briançon circule bien dans les deux sens et à pleine capacité
quotidiennement”, précisent les élus.

Au-delà de ce type d’évènements, les élus souhaitent que les trains de nuit
soient réguliers. “Il est nécessaire que ce train circule tous les jours de
l’année, et particulièrement pendant toute la période hivernale même hors
vacances scolaires, car le territoire a besoin de ce transport pour
l’activité touristique qui ne se limite pas aux vacances”, peut-on lire
dans le communiqué.

Sans oublier, “les locaux qui sont régulièrement amenés à circuler entre
les Hautes-Alpes et Paris pour raisons professionnelles”.

Enfin, les signataires demandent de penser à des itinéraires alternatifs
que le train de nuit pourrait emprunter, plutôt qu’à une suppression. “De
nombreux courriers ont été précédemment adressés à la direction
d’Intercités, mettant en avant les possibilités d’itinéraires alternatifs
(via Grenoble ou Cavaillon) qu’aucune vraie raison technique n’empêche”,
concluent-ils.

Source : BFMTV

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