Depuis Londres, relier Glasgow, Edimbourg et au-delà Inverness, Aberdeen et
Fort William, c’est ce que propose chaque nuit le Caledonian Sleeper avec
deux départs de Londres chaque soir et la possibilité de rester dormir à
bord à l’arrivée.
Ces trains de nuit sont, le plus souvent, annoncés complets. La solution :
s’inscrire sur liste d’attente le soir-même de l’embarquement ; 5 minutes
avant le départ, le chef de train vous assigne une place si quelqu’un n’est
pas venu.
La réservation des places assises est gratuite avec le Pass Interrail 1ère
classe. Par contre, les cabines (2 lits seulement) sont assez chères et
leur prix est fixe quelle que soit l’occupation de la cabine (comme dans
les ferries).
Il y a des cabines avec et sans douche (peu de personnes semblent utiliser
la douche à bord). La compagnie propose des salons d’accueil dans la
plupart de ses principaux points d’arrêt certains sont également équipés de
douches).
La voiture restaurant, qui est aussi un espace de convivialité, propose des
repas le soir et le matin. Il est aussi possible de se faire livrer les
repas à la place ou en cabine.
L’éclairage doux dans toutes les voitures favorise l’endormissement. Un
signe de plus que le train est vraiment conçu, dans son aménagement
intérieur, pour la nuit.
L’accessibilité et les espaces bagages encombrants et vélos ne sont pas
oubliés. C’est un argument de plus par rapport à l’aérien : les bagages qui
s’élèvent à 10 000 mètres d’altitude coûtent cher en énergie.
Les arrêts techniques en cours de nuit pour raisons techniques ou
changement de locomotive électrique/diesel ne posent pas de difficultés.
Ils sont surveillés par un personnel actif toute la nuit. D’une manière
plus générale, le train est sécurisé par une présence importante de
personnel et de la vidéosurveillance embarquée. Les coffres-forts au-dessus
des sièges sont assez peu utilisés.
Reportage : Destination trains de nuit
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