Des Hautes-Alpes et de la Drôme, quatre députés cosignent un courrier
adressé à Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF. Missive dans laquelle ils
demandent la révision d’un plan de transport.
Quatre mousquetaires ? En tout cas, quatre députés qui, dans la nuit du
lundi 2 au mardi 3 juin, ont voyagé ensemble , à bord du train de nuit à
destination de la capitale pour défendre la ligne Paris-Briançon. Les mêmes
qui, dans un courrier daté du 23 juin 2025, interpellent Jean-Pierre
Farandou sur “les suppressions du train de nuit Paris-Briançon” et
demandent la mise en œuvre d’un itinéraire de “substitution ferroviaire”.
Dans cette missive, Marie-José Allemand et Valérie Rossi pour les
Hautes-Alpes, ainsi que Paul Christophle et Marie Pochon côté Drôme,
rappellent leur attachement “à la défense du service public ferroviaire et
à l’aménagement équitable du territoire”. Raison pour laquelle ces élus
souhaitent attirer l’attention du PDG de la SNCF sur le plan de transport
adapté “pour la période du 1er juillet au 13 décembre 2025, concernant la
ligne de train de nuit Paris-Briançon”.
“Ce document, indique les députés, prévoit une interruption massive du
service, avec des remplacements par autocar dans la grande majorité des
cas. À titre d’exemple, la liaison ne sera assurée que : 6 jours sur 30 en
septembre ; 5 jours sur 31 en octobre ; 5 jours sur 30 en novembre ; et
aucune circulation prévue en décembre, dans le sens Paris-Briançon.”
Une situation “alarmante” expriment les signataires d’autant “qu’aucune
solution ferroviaire alternative n’est envisagée, en particulier le
détournement par la ligne des Alpes via Grenoble et Veynes, pourtant
historiquement utilisée lors de précédents travaux d’infrastructure”. Et
d’asséner : “Dans un contexte de transition écologique, de réduction de
l’usage de la voiture individuelle et de la promotion du transport bas
carbone, il est incompréhensible que des territoires comme les Hautes-Alpes
et la Drôme, déjà enclavés, soient ainsi privés de toute alternative
ferroviaire en semaine et en dehors des pics touristiques.”
Au PDG de la SNCF, ils demandent de “reconsidérer cette programmation et
d’engager dans les meilleurs délais une étude technique et financière pour
mettre en œuvre un itinéraire de substitution par la ligne des Alpes […]”.
Source : Le Dauphiné Libéré
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