Mal reçus par le ministère, les « trains de la colère » du Massif central repartent furieux

Remplis d’élus locaux, parlementaires, représentants du monde économique et
associations d’usagers, deux « trains de la colère », l’un de la ligne
Clermont-Nevers-Paris et l’autre de la ligne Toulouse-Limoges-Paris, sont
montés à Paris mardi 15 avril pour protester contre la vétusté des
infrastructures et rencontrer le ministre des Transports. Reçus par le
cabinet et voyant un communiqué sortir avant la fin de la réunion, les élus
ont claqué la porte.Au bout de quelques minutes, ils avaient déjà claqué la porte. Non
seulement le ministre des Transports, Philippe Tabarot, n’était pas
disponible pour recevoir la délégation des « trains de la colère », venant
des nombreux territoires desservis par les lignes Paris-Clermont et
Paris-Limoges-Toulouse, mais en plus certains ont découvert durant la
réunion que le communiqué de presse du ministère avait déjà été publié.

Si le pari médiatique de la mobilisation était déjà réussi, au vu du nombre
de caméras présentes sur le parvis de la gare d’Austerlitz, cette
« maladresse » ministérielle va probablement servir à souder les liens
entre les collectifs des deux lignes et les nombreux territoires desservis
par des lignes secondaires.

Car le plus frappant était la diversité de profils de la grosse centaine de
manifestants présents (400 selon les organisateurs) et de leurs
territoires. L’intercités parti de Clermont-Ferrand, après avoir desservi
Riom, Vichy, Moulins et Nevers, a déposé en gare de « Paris Bercy –
Bourgogne – Pays d’Auvergne », les élus locaux, représentants du monde
économique et d’associations d’usagers, membres notamment de l’association
« Objectif capitales », pour une mobilité durable et une meilleure
connexion de l’Auvergne en train et en avion. Ils ont rejoint devant la
gare d’Austerlitz, ceux qui arrivaient par l’intercités venant de Cahors,
en passant par Souillac, Brive-la-Gaillarde, Limoges et Châteauroux,
notamment membres de l’association « Urgence POLT ».

C’est ainsi que des élus de cinq régions -Centre-Val de Loire, Occitanie,
Nouvelle Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté-, des
présidents de plusieurs départements, des maires de métropoles ou
présidents d’agglomérations, des représentants de Michelin, le PDG du parc
animalier le PAL, des responsables salles de spectacle ou de festivals,
côtoyaient de maires de villages et des simples usagers.

Source : La Gazette des communes

On peut aussi consulter le compte-rendu du collectif Aurail ici.

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