En septembre 2022, Back-on-Track a présenté le rapport « Le potentiel de
réduction du réchauffement climatique des trains de nuit » simultanément à
plusieurs ministères européens des transports, dont le ministère allemand
des transports. Sur la base des données de l’AIE et des propres hypothèses
de Back-on-Track, l’étude volontaire a calculé qu’en moyenne, un train de
nuit produit 28 fois moins de gaz à effet de serre qu’un avion.
La même année, le ministère allemand des transports a commandé une étude
pour déterminer de manière scientifique le potentiel écologique et social
des trains de nuit. Les résultats ont été présentés le 31 mars 2025 en
présence d’un petit groupe de parties prenantes sélectionnées. Avec des
hypothèses sensiblement différentes, cette corrobore le ratio de 28 entre
les émissions d’un train de nuit et celles d’un avion.
L’évaluation du potentiel global de réduction des émissions de gaz à effet
de serre s’appuie sur des hypothèses complémentaires : la limite
d’attractivité du train de nuit à une distance de 1500 km pour les trains
de nuit conventionnels, mais également un potentiel pour des trains de nuit
à grande vitesse ou des trains de nuit de plusieurs jours sur des distances
comprises entre 1 500 et 2 700 km, des prix moyens des billets compétitifs
par rapport à l’aviation (en abaissant les redevances d’accès aux voies et
en égalisant la TVA sur les billets de train et d’avion) …
Au final, en appliquant l’état actuel des connaissances scientifiques,
l’étude suggère de viser dans un premier temps une réduction réaliste des
émissions globales des transports de 0,3 %, ce qui est réalisable avec les
capacités existantes du réseau. D’autres facteurs permettent de viser à
terme, grâce aux trains de nuit, une réduction de 3 % des émissions liées
aux transports.
Source : back-on-track.eu
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